Un jour, une jeune fille arriva dans la Forêt Sauvage, venant du Monde des Humains. Elle était plutôt grande et avait de longs cheveux châtains, avec des reflets roux, qui ondulaient dans son dos et sur ses épaules. Son visage était ovale et sa peau, ni pâle ni rose, était beige, ses joues naturellement rose-rouge et ses lèvres d’un rose clair. Alors âgée de 16 ans, et orpheline depuis presque toujours, elle vivait dans un foyer d’accueil, où elle semblait être invisible aux yeux de tous. Personne ne s’aperçu donc de sa disparition subite, elle-même ne se rendis compte de rien. Lorsqu’elle s’éveilla, elle était dans une étrange forêt, aux arbres immenses et dont les branches dissimulaient le ciel.
Chapitre 1 :
Je me relève et regarde autour de moi, complètement abasourdie. Alors que je m’endormais dans mon lit il y a peu, je me réveille ici, en pleine forêt. Serait-ce un rêve ? Non, malheureusement non, je le vois bien. Le vent qui me caresse le visage et fait voler mes cheveux, ces bruits inconnus et cette atmosphère mystérieuse, tout cela me fait penser que je suis bien réveillée, même si je ne comprends pas ce qui se passe. A perte de vue, des arbres. Le ciel est caché par le haut feuillage des arbres - immenses - et je perçoit de légers mouvements autour de moi, sans arriver à distinguer quoi que ce soit. Je me décide finalement à avancer un peu et chercher quelqu’un à qui demander mon chemin… Mais pour aller où ? Retourner « chez moi » - enfin, si on peut appeler ça ainsi - non, hors de question. J’ai souvent souhaité quitter cet endroit, ce n’est pas maintenant que je suis loin de tout ça que je vais tout faire pour y retourner. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi ni où je suis, mais je sais que je suis très loin de tout ce que je connais et que je ne suis pas là par hasard. Je crois au destin et je pense que je commence enfin à vivre.
Au bout de quelques temps, je me rends compte que je tourne en rond, malgré le fait que je marche toujours tout droit. Je ne comprends pas… Je bifurque et change de direction et croise les doigts pour enfin découvrir un lieu différent. Je commence à être fatiguer, je marche par automatisme à présent. Lorsque tout d’un coup, un garçon surgit devant moi. Il est roux et me sourit malicieusement, tandis que j’observe avec curiosité ses vêtements. Il porte un pantalon vert et un haut marron, et sur la tête, à moitié cachées par ses cheveux, ses oreilles… Ses oreilles ! Elles sont pointues, comme celles d’un elfe. Avant que je dise quoi que ce soit, il anticipe mes questions et se présente.
« Enchanté, je suis Puck, le Puck du célèbre Songe d’un nuit d’été. Et je suis une fée. Je suppose que tu en es une toi aussi puisque ce n’est pas en ce moment que les humains atterrissent ici. Comment t’appelles-tu ?
- Ma… Mathilde. Je suis en…enchantée. Mais je suis… humaine. Je vivais dans un foyer d’accueil parce que je suis orpheline mais… Tu es sûr de ce que tu dis ? Enfin, ça ne peut pas être possible…
- Attends, laisse moi t’examiner. »
Alors c’est comme s’il me transperçait avec ses yeux verts, comme s’il regardait à l’intérieur de moi. Après quelques minutes, tout redevient normal et à présent, il me regarde d’un air perplexe.
« Qu’est-ce qu’il y a ?, je lui demande.
- Et bien… Je n’arrive pas bien à cerner ce que tu es. Et c’est d’autant plus bizarre que ça ne m’étais jamais arrivé…
- Euh, attends ! Ce que je suis ? Qu’est-ce que ça veut dire, ça ?
- Et bien… C’est trop compliqué à t’expliquer. On vas aller voir mon roi, il saura peut être lui., dit-il en commençant à s’éloigner.
- Quoi ? Mais… Comment ça ? Eh, attends moi !
- Aller viens, je suis sensé accueillir d’autres fées. Tu n’es pas la seule à atterrir ici, tu sais, bien que ce ne soit plus aussi courant qu’avant, et que ton cas est le plus mystérieux que j’ai jamais vu… Mais on a du chemin à faire, et moins on mettra de temps à arriver jusqu’à la Cour Seelie et à tout expliquer au roi Obéron, moins j’ai de risques que ma punition soit sévère… »
Pour accentuer ses dires, il se mit à accélérer et commence alors à me distancer. J’ai toujours marché assez vite mais là, ça n’a rien à voir. Sûrement parce que c’est une fée… Je me met alors à courir pour le rattraper et arrivée à son niveau, je commence à faire de plus grandes enjambées pour rester à côté de lui. Etrangement, je ne me fatigue pas trop et je commence même à m’habituer à ce nouveau rythme.
« Puck, qu’est-ce que c’est la cour Seelie ? Et le roi Obéron, c’est ton roi ? Il est plutôt gentil ou plutôt méchant ? Et comment ça, ta punition ? Tu n’as rien fait de mal. Et…
- Stop, moins de questions à la fois, d’accord ? Et puis j’aurais bien aimé que tu me poses toutes ces questions ce soir, quand nous nous serons arrêtés pour la nuit. Mais bon, je suppose que tu es très curieuse et que tu ne me laisseras pas tranquille tant que je ne t’aurais pas répondu… Nous somme en Faérie et il y a deux royaumes distincts, la Cour Seelie, la mienne, et la Cour Unseelie. Je suis une fée d’Eté et dans l’autre royaume, ce sont des fées d’Hiver. Obéron n’est ni gentil ni méchant, mais il est moins cruel que le Reine Mab, qui est la Reine de la Cour Unseelie. Je risque d’être puni pour avoir quitté mon poste… Qui est celui d’accueillir les nouvelles fées et les réorienter vers leur Cour. Mais toi, déjà, tu es à moitié humaine, et c’est très rare qu’une fée semblable à toi arrive ici… D’ailleurs je n’en connait qu’une seule autre, la fille du Roi Obéron… Mais c’est une histoire bien compliquée… D’ailleurs c’est en l’aidant à venir ici que j’ai hérité de ce poste dont je ne voulais pas. Bref, tout ce que tu dois savoir, c’est qu’ici, tu es la proie la plus facile pour toutes les créatures inimaginables, alors restes près de moi, ne t’éloigne sous aucun prétexte et… Et ne traîne pas.
- D’accord. »
Je marche alors à ses côtés durant un certain temps, jusqu’à ce qu’enfin la nuit tombe et que l’on s’arrête devant un arbre, un immense arbre à l’écorce plus foncée. Il frappe quelques coups tout en bas de cet arbre et une minuscule porte s’ouvre devant nous, tandis que je reste bouche-bée.
A suivre....
Chapitre 1 :
Je me relève et regarde autour de moi, complètement abasourdie. Alors que je m’endormais dans mon lit il y a peu, je me réveille ici, en pleine forêt. Serait-ce un rêve ? Non, malheureusement non, je le vois bien. Le vent qui me caresse le visage et fait voler mes cheveux, ces bruits inconnus et cette atmosphère mystérieuse, tout cela me fait penser que je suis bien réveillée, même si je ne comprends pas ce qui se passe. A perte de vue, des arbres. Le ciel est caché par le haut feuillage des arbres - immenses - et je perçoit de légers mouvements autour de moi, sans arriver à distinguer quoi que ce soit. Je me décide finalement à avancer un peu et chercher quelqu’un à qui demander mon chemin… Mais pour aller où ? Retourner « chez moi » - enfin, si on peut appeler ça ainsi - non, hors de question. J’ai souvent souhaité quitter cet endroit, ce n’est pas maintenant que je suis loin de tout ça que je vais tout faire pour y retourner. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi ni où je suis, mais je sais que je suis très loin de tout ce que je connais et que je ne suis pas là par hasard. Je crois au destin et je pense que je commence enfin à vivre.
Au bout de quelques temps, je me rends compte que je tourne en rond, malgré le fait que je marche toujours tout droit. Je ne comprends pas… Je bifurque et change de direction et croise les doigts pour enfin découvrir un lieu différent. Je commence à être fatiguer, je marche par automatisme à présent. Lorsque tout d’un coup, un garçon surgit devant moi. Il est roux et me sourit malicieusement, tandis que j’observe avec curiosité ses vêtements. Il porte un pantalon vert et un haut marron, et sur la tête, à moitié cachées par ses cheveux, ses oreilles… Ses oreilles ! Elles sont pointues, comme celles d’un elfe. Avant que je dise quoi que ce soit, il anticipe mes questions et se présente.
« Enchanté, je suis Puck, le Puck du célèbre Songe d’un nuit d’été. Et je suis une fée. Je suppose que tu en es une toi aussi puisque ce n’est pas en ce moment que les humains atterrissent ici. Comment t’appelles-tu ?
- Ma… Mathilde. Je suis en…enchantée. Mais je suis… humaine. Je vivais dans un foyer d’accueil parce que je suis orpheline mais… Tu es sûr de ce que tu dis ? Enfin, ça ne peut pas être possible…
- Attends, laisse moi t’examiner. »
Alors c’est comme s’il me transperçait avec ses yeux verts, comme s’il regardait à l’intérieur de moi. Après quelques minutes, tout redevient normal et à présent, il me regarde d’un air perplexe.
« Qu’est-ce qu’il y a ?, je lui demande.
- Et bien… Je n’arrive pas bien à cerner ce que tu es. Et c’est d’autant plus bizarre que ça ne m’étais jamais arrivé…
- Euh, attends ! Ce que je suis ? Qu’est-ce que ça veut dire, ça ?
- Et bien… C’est trop compliqué à t’expliquer. On vas aller voir mon roi, il saura peut être lui., dit-il en commençant à s’éloigner.
- Quoi ? Mais… Comment ça ? Eh, attends moi !
- Aller viens, je suis sensé accueillir d’autres fées. Tu n’es pas la seule à atterrir ici, tu sais, bien que ce ne soit plus aussi courant qu’avant, et que ton cas est le plus mystérieux que j’ai jamais vu… Mais on a du chemin à faire, et moins on mettra de temps à arriver jusqu’à la Cour Seelie et à tout expliquer au roi Obéron, moins j’ai de risques que ma punition soit sévère… »
Pour accentuer ses dires, il se mit à accélérer et commence alors à me distancer. J’ai toujours marché assez vite mais là, ça n’a rien à voir. Sûrement parce que c’est une fée… Je me met alors à courir pour le rattraper et arrivée à son niveau, je commence à faire de plus grandes enjambées pour rester à côté de lui. Etrangement, je ne me fatigue pas trop et je commence même à m’habituer à ce nouveau rythme.
« Puck, qu’est-ce que c’est la cour Seelie ? Et le roi Obéron, c’est ton roi ? Il est plutôt gentil ou plutôt méchant ? Et comment ça, ta punition ? Tu n’as rien fait de mal. Et…
- Stop, moins de questions à la fois, d’accord ? Et puis j’aurais bien aimé que tu me poses toutes ces questions ce soir, quand nous nous serons arrêtés pour la nuit. Mais bon, je suppose que tu es très curieuse et que tu ne me laisseras pas tranquille tant que je ne t’aurais pas répondu… Nous somme en Faérie et il y a deux royaumes distincts, la Cour Seelie, la mienne, et la Cour Unseelie. Je suis une fée d’Eté et dans l’autre royaume, ce sont des fées d’Hiver. Obéron n’est ni gentil ni méchant, mais il est moins cruel que le Reine Mab, qui est la Reine de la Cour Unseelie. Je risque d’être puni pour avoir quitté mon poste… Qui est celui d’accueillir les nouvelles fées et les réorienter vers leur Cour. Mais toi, déjà, tu es à moitié humaine, et c’est très rare qu’une fée semblable à toi arrive ici… D’ailleurs je n’en connait qu’une seule autre, la fille du Roi Obéron… Mais c’est une histoire bien compliquée… D’ailleurs c’est en l’aidant à venir ici que j’ai hérité de ce poste dont je ne voulais pas. Bref, tout ce que tu dois savoir, c’est qu’ici, tu es la proie la plus facile pour toutes les créatures inimaginables, alors restes près de moi, ne t’éloigne sous aucun prétexte et… Et ne traîne pas.
- D’accord. »
Je marche alors à ses côtés durant un certain temps, jusqu’à ce qu’enfin la nuit tombe et que l’on s’arrête devant un arbre, un immense arbre à l’écorce plus foncée. Il frappe quelques coups tout en bas de cet arbre et une minuscule porte s’ouvre devant nous, tandis que je reste bouche-bée.
A suivre....